mercredi 3 août 2011

Le voyage ne s’est pas passé comme prévu (1/?)


J’arrivais de Madrid avec 12 heures d’avion dans les pattes, environ. 

Cher blog, puisque tu es si compréhensif, laisse-moi m’ouvrir totalement à toi. Ok. Je suis parti de France avec la tourista. Douze heures de vol avec la tourista, c’est PAS MARRANT. Au moins, certains passagers se souviendront de mon passage, je suis un peu éternel.

A Buenos Aires, je devais changer d’aéroport. Donc, j’ai dû me coltiner tous les contrôles. Et c’est ainsi qu’a commencé ce qui devrai me laisser le souvenir de l’Argentine, le pays des queues. Celle de la douane a duré une heure et demi, bien que je me sois débrouillé, en bon français, pour en griller une partie. A la fin, le hall entier est parti dans un grand applaudissement devant tant d’efficacité des services douaniers. 

Après, j’ai pris un car vers l’autre aéroport, sans soucis. Ce que j’ai pu voir depuis le car incluait :
·         Des paysages de campagne française en hiver
·         Des barres HLM de n’importe quelle banlieue parisienne
·         Des maisons de Neuilly
·         Des quartiers de Pantin
·         Des alignements de containers comme le port de… non en fait je n’ai jamais vraiment été dans un port.
Pas si dépaysant que ça en fait. Je n’ai pas vu le centre de Buenos Aires aussi.

Arrivé à l’autre aéroport, c’est le bordel. Je me dis « c’est le bordel !». C’est après avoir vu les panneaux d’affichage qui me rappellent les heures les plus sombres de mon départ au Liban, des panneaux remplis de rouge, que je comprends pourquoi.

Un volcan Chilien a donc décidé de cracher ses cendres le jour de mon voyage. Ca expliquait d’ailleurs l’aspect du ciel, totalement voilé par un brouillard pas naturel. Mais bon c’est cool, j’ai des cendres volcaniques sud-américaines dans mes poumons. Qui peut dire ça ? 

Donc, les queues ont commencé. Heureusement, j’ai rencontré d’autres Français, ce qui nous a permis de nous relayer et tout. L’organisation de l’aéroport était totalement bordélique. Des QUEUES partout ! Sauf qu’on ne savait pas vraiment quelle queue était pour quoi. Et les infos, c’était toujours le type le plus improbable qui les avait. Au moins, vu qu’ils ne faisaient les annonces qu’en espagnol et qu’aucun staff ne parlait anglais, j’ai eu la chance d’avoir une immersion directe.

Les autres français ont su que leur vol était annulé assez rapidement, mais ils sont restés pour faire des QUEUES. Le mien était plus tard, annulé aussi finalement. J’ai donc fait une QUEUE pour avoir un autre billet. Mon nouvel avion partait le lendemain à 7H30. Les autres français avaient un nouveau vol à 11h.
Il était 20H et avec le vol à 7H30 je décide de dormir à l’aéroport, trois autres français aussi. Les trois restants vont à l’hôtel, ils vivront des aventures à base de traversée de manifestation pour l’atteindre.

Je me lève à 3H pour espérer être devant dans la QUEUE. Malheureusement la QUEUE est déjà longue. Mais par rapport à ce que ça deviendra, je suis plutôt bien loti. A 5h du matin, l’avion est retardé à 11H. A 11H30, il est retardé à 12H40. A 12H40, après donc presque 10 heures de QUEUE, l’avion est CANCELLADO. Les annonces sont faites au mégaphone, on n’a quasiment aucune informations. Ils sont stupides et vraiment mal organisés. 

Bref, j’en ai marre d’être au pays des QUEUES. Et puis le volcan pourrait cracher pendant encore une semaine. Je pars donc au terminal de bus, pour prendre un bus.

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