lundi 30 janvier 2012

Des photos de mon voyage au sud

Apres avoir trouve un cyber cafe avec une connexion presque rapide, j ai pu mettre en ligne quelques photos, pas beaucoup mais c est la creme, de mon voyage.
Pour des raisons de personnal branding et autres stupidites, c est sur facebook, mais normalement vous devriez y avoir acces sans etre inscrit sur le reseau du mal :

 
Besos !

samedi 21 janvier 2012

Une carte !

Pour ceux qui ne seraient pas au courant, je vais au sud. De l'Amérique du sud. C'est les grandes vacances ici.

C'est pas faute d'avoir essayé, pas moyen d avoir un cyber café avec un debit suffisant pour poster des photos. Quand a rédiger des messages, je n ai pas assez de temps quand j ai accès à internet. Mais je prend des notes pour vous inonder plus tard !

En attendant, voici une carte que j essayerai de maintenir à jour, avec des indications sur où j étais dernierement et quelques notes sur mes péripéties. Mais pour résumer mon périple jusqu'ici : excellent.

Bref la carte :

accessible ici : http://g.co/maps/kmyqb ( vous pourrez basculer en mode "relief" pour voir oui, le relief )



jeudi 6 octobre 2011

Récapitulatif


C'est difficile de décider par où commencer. Commencons par des excuses pour ce manque de nouvelles. C'est difficile de trouver un moment un moment pour se poser et coucher sur papier ce qu'il se passe. Et puis bon, raconter sa vie reste une activité légèrement narcissique et mon miroir me dit que j'ai déjà dépassé mon quota.
Continuons par des remerciement. Merci papa, merci maman de me permettre de profiter cette opportunité de découvrir un peu le monde. En même temps vous m'avez peut-être un peu prédestiné avec les expatriations diverses antérieures.

Donc, le Chili.
Le contexte actuel est une grève étudiante massive. L'éducation supérieure au Chili est majoritairement privée et même les organismes publics ne sont que vaguement supervisés par l'état. Celui-ci fixe un vague coût conseillé pour le prix de l'éducation, les universités font ensuite leur tambouille. Et leur tambouille est préparée avec une logique de profit, plus ou moins important. L'éducation est donc chère, très chère, la plus chère d'Amérique latine. Et pourtant, la qualité de l'éducation ne suit pas. Pour la petite histoire, le fonctionnement de l'éducation supérieure est régie par des lois fixées sous la dictature de Pinochet.
Et depuis quelques mois, ça a pété. Les étudiants demandent tout simplement l'éducation gratuite pour tous. Les universités publiques (dont la mienne) sont occupées par les étudiants. Dans les privées, ça dépend. Il y a des manifestations quasi hebdomadaires. Je reviendrai sur les manifs.
Les étudiants peuvent prendre exemple sur l'Argentine ou le Mexique (8 mois de grève) où l'éducation a fini par devenir gratuite à force de lutte.
Donc les étudiants sont vraiment pas contents. Mais là où ça devient intéressant, c'est que le mouvement s'est étendu au travailleurs. Parce que si le Chili est la meilleure économie d'amérique du sud, c'est seulement grâce à une politique ultra-libérale, la macro-économie va bien mais les gens ne voient pas forcément les résultats.
Une grosse revendication notamment tourne autour du cuivre. Privatisé petit à petit, il est exploité par des entreprises étrangères qui font un profit énorme et ne payent quasiment pas de taxes. Nationalisée, l'exploitation du cuivre couvrirait plus que largement le coût de l'éducation gratuite.
Cela tourne aussi en crise politique. Les gens en veulent aux politiques qui ont mené à cette situation. En plus de cela, moins de 20% des gens votent aux élections à cause d'un système d'inscription sur les listes électorales qui implique de payer une amende en cas d'abstention.
Les gens se sentent totalement déconnectés des politiques. La cote de popularité du président est très très faible.
En gros c'est un problème global sur le fonctionnement du Chili comme pays. Et ce qui est frappant, c'est que TOUT le monde est d'accord là dessus. Je ne crois pas avoir rencontré qui que se soit qui ne supporte pas les diverses revendications actuelles.

J'espère que cette fine analyse de la situation politico-économique intérieure vous aura plu.

Conséquence directe de tout cela sur ma vie : je n'ai quasiment pas cours. Seulement le mardi,mercredi et jeudi de 15h40 à 17h. Plutôt relax. Cependant, cela va changer bientôt car je vais devoir faire un semestre en deux mois. Les quelques cours que j'ai actuellement sont organisés spécialement pour les « gringos » (les étrangers (mais s'il y a deux étrangers et qu'on parle du gringo, on parle de l'américain) ) et consistent en des cours très tranquilles d'espagnole. A vrai dire, mon cours (communication orale) m'apprend bien moins que la vie quotidienne. Mais bon, ça permet de sociabiliser entre gringros.

La langue donc. Je suis arrivé avec un niveau très faible. Il y avait bien ces cours au lycée, mais depuis je n'avais pas vraiment pratiqué. Et jamais je n'avais vraiment parlé. Et puis, si on parlait espagnole au Chili ça serait facile, mais on parle Chilien. On ne prononce pas les « s », on oublie de prononcer les consonnes régulièrement. La langue est bourrée de « chilenismos », expressions n'existant qu'au Chili. Et par ce que ça serait trop simple sinon, les gens parlent très très très vite.
Concrètement, en arrivant je ne comprenais rien. Maintenant j'arrive à suivre une conversation, mais cela demande une concentration constante. En revanche, j'ai pu entendre de l'espagnol d'espagne (que je ne comprenais pas non plus en arrivant (pour être passé par l'aéroport de Madrid je le sais), et c'est trop facile !
Les progrès se font petit à petit. Ne pas avoir cours avec des Chiliens réduit quand même la possibilité de pratiquer. Dans les faits, je traine plutôt avec des américains des australiens et des Allemands, du coup j'ai dû plus pratiquer mon anglais que mon Espagnol. Mais bon, j'ai quand même la chance de vivre dans une maison peuplée exclusivement de Chiliens donc de retour à la casa, pas le choix. Bref, les progrès se font peut être plus lentement que prévu mais quand même, je peux converser, chose impossible à mon arrivée, et je suis confiant sur mes possibilités de progression d'ici une année passée ici.

Les gens donc. Comme indiqué ci-dessus, je traine plus avec des étrangers qu'avec des Chiliens. Déjà, l'absence de cours avec ceux-ci limite les possibilités. Et puis, nous les gringos, débarquons en ne connaissant personne. Du coup, c'est une sorte de sociabilisation accélérée qui s'impose entre nous. Les Chiliens ont déjà leurs bande d'amis et créer un lien demande le même temps qu'en France. On en recontre quand même durant nos soirées et petit à petit le contact se fait, mais rien à voir avec cette sociabilisation accélérée qu'il y a entre gringos. Malgré tout je commence à être pas mal pote avec certains de mes colocs.
J'ai rencontré plein de gens intéressants. Comme je disais à Mathieu sur le chat facebook, citation exacte : « 
j'pense que le fait d'être au Chili
enfin de partir au Chili
ça te filtre les cons ».
Franchement, y'a peu de cons.
La majorité des étrangers est constituée d'américains, ensuite il y a des allemands et des français en proportions égales. C'est assez marrant de découvre les différences de style de communication. Autant avec les allemands les choses se disent de la même manière, autant les américains c'est un autre monde. Surtout, le côté « be positive » à outrance et le principe du « I'm offended ». Si tu dis que tu n'aimes pas quelque chose, même s'il ne sont liés d'aucune manière avec la chose, ils risquent d'être « offended », parce que c'est pas positif. En fait, c'est même pas une question de ne pas être positif, c'est une question de rester politiquement correct. Mais bon c'est marrant, faut juste assumer de devenir « the offender ».
Continuons avec les généralisations. Parlons des Chiliens.Le Chilien n'a pas le côté extravagant du latino auquel on pourrait s'attendre. En fait le Chilien c'est l'Allemand d'Amérique latine. Mais derrière cet aspect quelque peu austère se cache un être au grand cœur et qui adore faire la fête. Je reviendrai sur les fêtes.

La ville. Valparaiso aka Valpo.
Très très jolie, avec des cerros (collines) colorées par des maisons peinturés de toutes les couleurs qui se jettent dans l'océan pacifique. Les murs sont couverts de fresques, chaque ruelle offre une découverte, c'est assez ouf. Le mieux c'est de le voir en vrai, ou alors en photos. Et puis cette ville a vraiment une âme, un truc palpitant vivant, j'aime cette ville. Bon certes, c'est un peu crade. Chose marrante, la ville est peuplée de chiens errants. Mais ils sont très gentils et parfois l'un « t'adopte » et te suit pour un bout de chemin. Je crois que cette ville est unique.
A côté de Valparaiso, il y a Vina del Mar. Station balnéaire pour les riches de santiago, Vina ressemble à une ville d'amérique du nord. C'est un peu fade. Bon certes, la plage est très agréable. A vina, il a un starbucks, un macdo, un mall : une fois de plus, c'est très américain. A Valpo, quand ils ont ouvert le macdo, il a brûlé dans la semaine. Cachai weon ? (« tu piges mec ? » (Chilien pur et dur, un espagnol ne catcherai pas)).

Je vis dans une barraque excellente. Vieille maison construite par un anglais au début du siècle dernier, elle n'a peut-être pas le confort certaines plus récentes, mais elle a un vrai cachet. Il paraît que la maison est posée sur des rails, ce qui lui permet de survivre en cas de tremblement de terre. Et puis je vis avec des gens excellent, une pure buena onda flotte ici. Et, je vis exclusivement avec des Chiliens (et un Mexicain), c'est certainement grâce à eux que je progresse le plus en espagnol. Les autres étrangers sont généralement dans des colocs entres étrangers, je suis vraiment avantagé par rapport à eux. Je tiens d'ailleurs à remercier Henri de l'ESIEE qui m'a mis en contact avec la proprio. La maison se situe en haut d'un escalier assez vertigineux. C'est fatiguant mais c'est le seul sport que je pratique ici, donc c'est pas plus mal. Je suis près de tout, j'ai un marché de fruits et légumes permanent en bas (faudra que je vous parle des oranges à 15 centimes le kilo), il y a pleins de bars dans la rue mais heureusement ma fenêtre donne de l'autre côté donc je n'ai pas le bruit.

Les bars donc. La vie nocture.
Les chiliens adorent faire la fête, et tard. Le Chilien est nocturne. La rue est animée tous les jours sauf le dimanche en gros. L'activité va en crescendo jusqu'au samedi soir. Une soirée type va commencer par un barbecue chez quelqu'un (le barbecue est une institution, si tu n'as pas de jardin tu le fais dans la rue, c'est normal). Le rendez-vous était à 20h, les gens commencent à arriver à 21h. On mange jusqu'à 23h puis discute tranquillement jusqu'à 1h ou 2h. Ensuite on sort, et ça peut durer jusqu'à 6h, 7h. C'est la norme ici. Vous comprendez pourquoi je suis content de ne pas avoir ma fenêtre donnant sur la rue.
Ici la fête est festive. Laissez moi vous expliquer. Les boîtes de nuit par exemple. En France (disons en France à Paris), j'aime pas trop ça. J'ai toujours l'impression que les gens y sont pour dire qu'il y sont. « Regarde moi, je suis en boîte ». Ici en revanche, les gens sont là pour s'amuser, vraiment. Résultat, je m'éclate aussi.

En soirée on boit du Pisco. Le pisco, c'est un distillat de raisin à 35° qui se mélange avec du coca ou tout autre soda. C'est une institution forte. C'est ce qui se boit quasi-exclusivement. C'est assez étonnant. Il y a aussi le terremoto (tremblement de terre). C'est du vin avec de la grenadine et de la glace. Induit une forte gueule de bois.

Puisque je parlais des boissons, parlons de la nourriture. Il y a les empanadas, de la pate à tarte fourrée avec de la viande et des oignons, ou bien d'autres choses. C'est bon, pas cher et ça fait grossir. Il y a aussi la sopapilla, un petit snack qui s'achète à tous les coins de rue : une galette faite à base de farine et de potiron d'après ce que j'ai pu comprendre, qui est frite devant vos yeux, sur laquelle vous pouvez ajouter du ketchup, de la moutarde, de la mayo, ou du aji.
Le completo. Un hot-dog avec de l'avocat et une TONNE de mayonnaise. On en mange une tonne au début puis on s'en dégoûte. Mais la tonne de mayonnaise est révélatrice de l'habitude chilienne d'ajouter de la mayo un peu partout. A noter que leur mayonnaise est light, parce que si on mangeait la même quantité en france, on vomirait avant la fin du completo.Il y a aussi la Chorillana, qui consiste à superposer une tonne de frites avec une tonne d'oignons frits, avec des œufs, des saucisses et de la viande. C'est bourratif.
Sinon, en terme de plats cuisinés maison, j'ai pu tester quelques trucs qui sont relativement bons mais pas très intéressants, la tendance est à tout mélanger dans une grande cocotte, résultat c'est assez fade.
Pour en revenir au prix des fruits et légumes, c'est donné. C'est ceux qu'on achète en France mais frais et pas chers. En revanche, à part pour ça, le prix de la vie n'est pas si donné que ça. Je m'attendais un peu à revivre la situation au Liban qui était vraiment pas cher, c'est pas le cas. Au final, les prix sont quasi équivalents à ceux de la France pour les produits de base (entendre riz-pâtes) mais dès que c'est pas produit localement, l'étiquette explose. Mais bon, je vis bien quand même !

Il y a sûrement pleins de choses à ajouter à ce rapide descriptif de ma situation au Chili. Si vous avez des questions spécifiques, n'hésitez pas à laisser un commentaire !

Pour finir, des news de moa en vrac :
Je vais bien, la vie est belle, vous me manquez quand même un peu, venez me voir, mes cours devraient reprendre dans les jours qui viennent, l'été commence.

vendredi 12 août 2011

Le voyage ne s’est passé comme prévu (2/2)



Le terminal de bus est immense ! On peut partir vers toute l’Amérique latine.  Je trouve le guichet d’une des compagnies allant au Chili et paye 350 pesos argentins (env 60eu) pour un billet vers Santiago (env 1300 km).

Avant mon départ je fais un tour dans les environs de la gare routière, c’est glauque. Puis, par hasard, je retrouve une partie des français, c'est cool. On se refait donc des adieux déchirants puis je pars vers mon bus.

Départ 16H.
Pendant la première heure, je regarde la morne vue. Ensuite on a le droit à des films. D’abord un film FRANÇAIS doublé en ESPAGNOL, avec JEAN RENO et un autre comique français. Les méchants veulent tuer le gentil (jean reno) qui est un parrain Marseillais qui contrôle la drogue mais qui est quand même plus gentil que les méchants donc c’est le gentil du film. Mais les méchants savent pas viser, du coup le gentil survit et décide de tuer tous les méchants. Et il les tue. Ensuite, c’est un film HOLLIWOODIEN avec un type qui perd la mémoire et qui ne sait plus qui il est, et en fait il apprend qu’il est un méchant mais il devient gentil et sauve la vie des innocents et tue ses anciens amis qui étaient méchants puisqu’il était lui-même méchant mais vu que maintenant il est gentil il les tue.

Ensuite, c’est un arrêt dans une sorte  de station-service.  C’est une sorte de restaurant, avec une grand cheminée avec du feu, mais aussi des douches et des ventes de snack diverses. Un repas, inclus dans le prix du trajet, est servi. C’est du poulet excellent et des patates excellentes mais avec la TOURISTA, je préfère ne pas manger. Le bus a des toilettes mais pas vraiment adaptées.

Ensuite on remonte dans le car, et tout le monde dort.

Je profite de cet interlude pour décrire le bus. Celui-ci est un « semi –cama » (semi-lit) ( il y a aussi des « cama » ). C’est très confortable ! Bien plus que les fauteuils d’avion ou de TGV. Un préposé vient servir régulièrement du thé ou du café, on a le droit à un sac de snacks au départ du bus, le son des télés est transmis par casque et n’est donc pas imposé. Bref, c’est vraiment une bonne surprise et ce sera la partie la plus confortable de mon voyage.

Je me réveille vers 8h, il fait encore nuit. Je devine quand même la forme d’énaormmes montagnes autour de nous. Petit à petit on y voit plus clair, et c’est grandiose. J’ai mis quelques photos sur le tumblr, mais ça ne rend pas hommage aux paysages. Je suis installé à l’avant du car, du coup j’ai la chance de voir de combien on frôle la mort à chaque dépassement de camion. Il y a plein de camions.

Quand on approche la frontière, le préposé aux snacks/thé/café fait la quête pour graisser la patte aux douaniers. Pas qu’il y ait quoi que ce soit d’illégal, ça influe juste sur le temps d’attente. On attend quand même une demi-heure sans raison apparente, puis on repart. 

La descente vers la mer est très très très pentue, des virages bien flippants, les roues du car frôlent le vide à chaque fois.
Les paysages sont assez dingues même une fois en bas, et puis je ne reconnais pas la végétation, c’est dépaysant. 

J’arrive à Valparaiso à 15H00 heure locale, soit 16H en Argentine, soit après 24H00 de car. Un type rencontré dans le bus m’aide à trouver l’auberge où je vais loger au début, puis je prends ma première douche depuis 4 jours.

mercredi 3 août 2011

Le voyage ne s’est pas passé comme prévu (1/?)


J’arrivais de Madrid avec 12 heures d’avion dans les pattes, environ. 

Cher blog, puisque tu es si compréhensif, laisse-moi m’ouvrir totalement à toi. Ok. Je suis parti de France avec la tourista. Douze heures de vol avec la tourista, c’est PAS MARRANT. Au moins, certains passagers se souviendront de mon passage, je suis un peu éternel.

A Buenos Aires, je devais changer d’aéroport. Donc, j’ai dû me coltiner tous les contrôles. Et c’est ainsi qu’a commencé ce qui devrai me laisser le souvenir de l’Argentine, le pays des queues. Celle de la douane a duré une heure et demi, bien que je me sois débrouillé, en bon français, pour en griller une partie. A la fin, le hall entier est parti dans un grand applaudissement devant tant d’efficacité des services douaniers. 

Après, j’ai pris un car vers l’autre aéroport, sans soucis. Ce que j’ai pu voir depuis le car incluait :
·         Des paysages de campagne française en hiver
·         Des barres HLM de n’importe quelle banlieue parisienne
·         Des maisons de Neuilly
·         Des quartiers de Pantin
·         Des alignements de containers comme le port de… non en fait je n’ai jamais vraiment été dans un port.
Pas si dépaysant que ça en fait. Je n’ai pas vu le centre de Buenos Aires aussi.

Arrivé à l’autre aéroport, c’est le bordel. Je me dis « c’est le bordel !». C’est après avoir vu les panneaux d’affichage qui me rappellent les heures les plus sombres de mon départ au Liban, des panneaux remplis de rouge, que je comprends pourquoi.

Un volcan Chilien a donc décidé de cracher ses cendres le jour de mon voyage. Ca expliquait d’ailleurs l’aspect du ciel, totalement voilé par un brouillard pas naturel. Mais bon c’est cool, j’ai des cendres volcaniques sud-américaines dans mes poumons. Qui peut dire ça ? 

Donc, les queues ont commencé. Heureusement, j’ai rencontré d’autres Français, ce qui nous a permis de nous relayer et tout. L’organisation de l’aéroport était totalement bordélique. Des QUEUES partout ! Sauf qu’on ne savait pas vraiment quelle queue était pour quoi. Et les infos, c’était toujours le type le plus improbable qui les avait. Au moins, vu qu’ils ne faisaient les annonces qu’en espagnol et qu’aucun staff ne parlait anglais, j’ai eu la chance d’avoir une immersion directe.

Les autres français ont su que leur vol était annulé assez rapidement, mais ils sont restés pour faire des QUEUES. Le mien était plus tard, annulé aussi finalement. J’ai donc fait une QUEUE pour avoir un autre billet. Mon nouvel avion partait le lendemain à 7H30. Les autres français avaient un nouveau vol à 11h.
Il était 20H et avec le vol à 7H30 je décide de dormir à l’aéroport, trois autres français aussi. Les trois restants vont à l’hôtel, ils vivront des aventures à base de traversée de manifestation pour l’atteindre.

Je me lève à 3H pour espérer être devant dans la QUEUE. Malheureusement la QUEUE est déjà longue. Mais par rapport à ce que ça deviendra, je suis plutôt bien loti. A 5h du matin, l’avion est retardé à 11H. A 11H30, il est retardé à 12H40. A 12H40, après donc presque 10 heures de QUEUE, l’avion est CANCELLADO. Les annonces sont faites au mégaphone, on n’a quasiment aucune informations. Ils sont stupides et vraiment mal organisés. 

Bref, j’en ai marre d’être au pays des QUEUES. Et puis le volcan pourrait cracher pendant encore une semaine. Je pars donc au terminal de bus, pour prendre un bus.

vendredi 29 juillet 2011

Photos

Pour garder ce blog "propre"; je posterai mes photos ici :
http://chilichilichili.tumblr.com/

(blog donc ordre anti chronologique,je vous conseille d'utiliser des flux rss si vous voulez tout voir sans prise de tête)

Je ne ferai pas trop de tris, pas trop de commentaires sur les images, c'est juste pour montrer ma diarrhée photographique.


Bises.

jeudi 28 juillet 2011

Le trajet

Enfin arrive.
C est du qwerty bizarre y aura pas d accents.

Recapitulons :
D abord, Paris-Madrid. Depart theorique le 25 a 17h30. Une demi-heure de retard, c est pas grave j avais du temps a madrid.
Ensuite, Madrid-Buenos Aires. Une heure de retard, c est pas grave, j avais du temps a buenos. L avions etait bien nul, j avais eu mieux sur des paris-Istanbul.
Arrivee a buenos aires, le 26, vers 8h heure locale (13h france). Je dois changer d aeroport, donc deux heures de queue pour les douanes, hahaha.
Le bus d un aeroport a l autre marche bien.
Arrive a l autre aeroport, vers 12h, c est un bordel monstrueux. Merci Volcano. Faudra que je fasse un post rien que sur cette experience, mais pour faire court, je ne ressort de l aeroport que 24h apres, direction le terminal de bus.
Donc j ai fait Buenos aires-Valparaiso en bus, traversee de la cordillere et tout, c etait epique, je ferai aussi un message la dessus.

Au final, j arrive a valparaiso le 28 a 15h (21h paris).

Pfiouuu

PS : pour terminer sur une derniere note de fail, je voulais aller a l universite pour dire que je suis la, sauf que les etudiants bloquent tout :))

PPS : Mais Valparaiso c est trop style.

Trucs